Ressource — Regard insitutionnel sur ce que devrait être l’enseignement
« L’élève engagé dans la scolarité apprend à réfléchir, à mobiliser des connaissances, à choisir des démarches et des procédures adaptées, pour penser, résoudre un problème, réaliser une tâche complexe ou un projet, en particulier dans une situation nouvelle ou inattendue. »
Bulletin officiel no 17 du 23 avril 2015
« Les modalités de la notation des élèves doivent évoluer pour éviter une “notation-sanction” à faible valeur pédagogique et privilégier une évaluation positive, simple et lisible, valorisant les progrès, encourageant les initiatives et compréhensible par les familles. En tout état de cause, l’évaluation doit permettre de mesurer le degré d’acquisition des connaissances et des compétences ainsi que la progression de l’élève. »
Loi d’orientation de 2013
« Les démarches sont peu cohérentes […]. Le constat d’une absence d’objectivité est quasi constant : on ne sait pas ce qu’on évalue, les niveaux de performance ne sont pas définis. Il est impossible de savoir ce que maitrisent effectivement les élèves et de comparer les résultats d’une classe à l’autre, d’une école ou d’un établissement à l’autre. […]
« L’absence de différenciation entre évaluation formative et sommative est récurrente. Le mélange des deux empêchent les enseignants de connaitre le niveau des acquis des élèves et donnent aux élèves le sentiment d’être en contrôle permanent, ce qui engendre une forme de “stress” pour certains. Tout ceci est renforcé par la place très réduite des formes d’évaluation reçues positivement par l’élève (notamment l’autoévaluation). […]
« En entrainant moins d’angoisse face à l’échec et en réduisant fortement la compétition entre eux, l’abandon de la note chiffrée favorise chez les élèves la prise d’initiative et la confiance : ils osent davantage essayer, donner leur avis, porter un regard critique, etc., toutes compétences pour lesquelles on sait les élèves français beaucoup moins à l’aise que leurs camarades d’autres pays de l’OCDE.
Autre domaine dans lequel ils prennent de l’assurance, alors que ce n’est pas non plus un point fort des élèves français en général : l’oral, où ils construisent une vraie compétence. »
La Notation et l’évaluation, rapport de l’inspection générale de l’Éducation nationale, 2013