On parle de mécanisation quand une tâche simple a été suffisamment répétée pour que l’apprenant soit capable, dans les mêmes conditions, de la réussir. Par exemple, savoir s’il faut écrire à (« je ne peux pas remplacer par avait») ou a (« je peux remplacer par avait») dans un exercice qui le demande.
L’automatisation, elle, est plus profonde : elle vise à rendre inconsciente la réussite d’une tâche dans toutes les conditions d’exécution. Par exemple, avoir automatisé la différence entre à et a se constate quand l’apprenant·e est capable d’écrire correctement ces mots dans toutes les situations, en dehors d’exercices spécifiques.
L’enseignement de l’orthographe repose souvent sur la mécanisation, ce qui entraine des situations d’échec : l’apprenant réussit l’exercice sur à et a et pourtant ne fait pas attention quand il/elle écrit une rédaction, une liste de courses, un texto…